Soutenu par un grand cylindre de béton, qui fait office d'escalier, ce plateau en béton plane au-dessus de la route. Un vide circulaire offre des vues du plateau aux voitures et aux cyclistes qui passent. La salle de sport existante s'est vue offrir une extension par la mise en miroir d'une de ses baies. Sur l'un des angles de cette extension, comme arrachée au sol, s'élève une petite tour qui encapsule une salle d'escalade. Ces mêmes tactiques de mimétisme, de miroir et de copie ont été redéployées pour la construction d'une seconde salle de sport. Ce nouveau volume, construit avec des colonnes et des poutres en bois, est une copie apparente de son prédécesseur. Tous les nouveaux éléments, tels que les fenêtres en miroir et la couleur verte des feuilles ondulées, ont été imités et ajoutés à son sosie existant. Pour intensifier cette conversation entre le nouveau et l'ancien, l'original et sa copie, les façades extérieures doublent le langage architectural de leurs homologues intérieurs et vice-versa. Ce jeu est souscrit par l'intervention artistique d'Adrien Tirtiaux, qui place différentes lettres sur les façades. En tournant autour des bâtiments, on peut lire une série de phrases ou de rimes, car certaines des façades intérieures réapparaissent à l'extérieur.
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- Année de livraison
- 2020
