Le gabarit important du projet convoqué par son usage devient une silhouette singulière à l’échelle du site. Ainsi, la matérialité adoucit l’incidence du hangar sur l’horizon travaillant la transparence de la surélévation. Les façades se parent de polycarbonate dans une approche diaphane jouant sur l’ambiguïté de sa transparence et de sa réflexion : sa présence se vit tant depuis l’intérieur que de l’extérieur à l’image d’un vitrail. La nuit, alors que la neige balaye les plaines, le bâtiment s’anime et agit comme une lanterne rassurante dans l’obscurité. Au milieu de la tempête, le bâtiment s’illumine au gré du ballet des véhicules de dispersion. Du point de vue constructif, le projet se révèle spontanément dans une frugale sincérité - un hangar est avant tout, une structure protégée. Entrant en résonnance avec le caractère sylvicole de la région, la structure bois se dévoile autant à l’intérieur qu’à l’extérieur renforçant l’intégration du projet dans son contexte. Outre ce parti pris architectural, le bois renvoie également à une réponse pratique. En effet, ses propriétés naturelles le rendent moins sensible à un environnement aussi agressif que celui du stockage de sel d’épandage. Au final, ce projet tente, avec humilité d’offrir un bâtiment qui transcende sa simple fonctionnalité. Un espace lumineux et agréable portant une réelle attention à la qualité spatiale, trop souvent m
- Typologie
- Public et communautaire
- Année de livraison
- 2020
- Maître d’ouvrage
- Région Wallonne – Service Public de Wallonie (SPW)
- Budget total
- 265.000 €