Le projet a été abordé comme un processus de co-création dans lequel les utilisateurs ont été impliqués dans la conception en aval. Maintenant que le parc est ouvert à l’utilisation, la prairie offre la possibilité de s’adapter aux besoins des usagers. Le parc évoluera en même temps que la ville et ses habitants. Un kiosque est en chantier. Il ne sera pas un lieu purement commercial. On y trouvera un petit restaurant bio avec vocation de formation professionnelle. Il devra également remplir une mission sociale et culturelle. Ce nouvel espace public remplit des besoins essentiels réclamés par les usagers : lier et animer les quartiers, devenir un poumon vert, remplir les besoins ludiques, sportifs, culturels et de détente. Dès 6h du matin, les joggeurs utilisent les allées rondes comme pistes d’entrainement. Une grande mixité de population occupe l’endroit, bondé dès qu’il fait beau. Au centre du dispositif, une vaste prairie urbaine est aménagée en une succession d’anneaux inclinés, permettant, par un jeu de gradins et de pentes, de se protéger des nuisances tout en offrant un espace ouvert. Les anneaux permettent l’implantation de longues banquettes linéaires servant de points d’observation et de repos. Au coeur de la prairie, un jardin humide témoigne de l’importance de l’eau et du canal dans l’histoire du site. L’ensemble de la palette végétale se veut caractéristique des vallées humides de la Senne, ancie
- Typologie
- Paysage, espaces urbains
- Statut
- Construit
- Maître d’ouvrage
- Bruxelles-Environnement
- Budget total
- 1200000 €
- Budget au m²
- 50
- Surface batie
- / m2