Un macrocosme se déploie à nos pieds. Autoroutes, industries, école, blocs, l’Hippodrome. A Beyrouth les toits sont habités, privés ou communs, terrasse ou technique. Le toit plat sur lequel se situe l’extension devait accueillir des réservoirs d’eau. Pour le rendre habitable, un volume se dresse et rassemble cette eau dans un container commun. L’imposant monolithe minéral oriente le projet en direction de la vue dégagée. Il en résulte un dernier niveau transparent, ouvert et aéré, loin des vis à vis et des vis à vis et des bourdonnements de la rue. Le projet est fortement contraint par la structure et les gaines techniques des étages inférieurs aux plans irréguliers et accidentés. Pour avoir des espaces aussi libérés et rationnels que possible, trois noyaux de services articulent l’espace : circulation, cuisine et salles de bains. Libéré de toutes cloisons, au 13ème on déambule entre intérieur et extérieur toujours entre un noyau et un autre. Privilégié mais en même temps appartenant à la ville, ce dernier niveau lui répond avec la même brutalité dont elle fait preuve. Les matériaux utilisés sont laissés bruts, dénués de tout artifice : le noyau de circulation en béton brut de décoffrage, les briques-béton pour les éléments non structurels, les tuyauteries et plafonds apparents. Les matériaux utilisés sont des plus courants dans la construction contemporaine du Liban mais on tente aussi de réinterpréter le « gout » local. Le sol par exemple, au lieu du marbre habituel
- Typologie
- Maisons privées
- Statut
- Construit
- Année de conception
- 2012
- Année de livraison
- 2015
- Budget total
- 250000 €
- Budget au m²
- 1000
- Surface batie
- 250 m2