Tout d’abord, parce qu’il contient les tracés successifs du palimpseste de l’urbanité montoise, il y a conservation du corps principal de la caserne existante et soustraction de ses annexes obsolètes. Soit l’émergence d’un puzzle multi faces mettant en scène porte de Nimy : - Un fragment nord en bordure de la petite ceinture + - Un corps principal stratégiquement conservé + - Une frange intra îlot mitoyenne dans tout son développé. Ensuite, il y a le souci de la recherche d’une écriture architecturale traduisant la performance d’un projet essentiellement acoustique ou comment prioritairement générer une première amplitude de 4000m³ minimum dans le respect du contexte. Par cette inscription urbaine cousue main, Arsonic intègre une salle pour musique non amplifiée de 280places entourant une atypique scène centrale, une salle de répétition pour quatuor, ainsi qu’un lieu pour la médiation sonore dénommé chapelle du silence. Pour ces espaces, aucun décor ostentatoire mais une géométrie et une matérialité purement au service de l’acoustique. L’enveloppe extérieure relève de la même attitude. En façade sur l’espace public, Arsonic propose via sa peau perforée de réagir littéralement comme absorbeur des bruits urbains. Sans esthétisme préliminaire, devant un système multi couches dont une strate absorbante, une écriture de percement s’organise dans le parement apparent sous les traits de rythmes séquentiels semblables en l’occurrence à ceux d’un fichier midi.
- Typologie
- Culture
- Statut
- En construction
- Année de conception
- 2010
- Année de livraison
- 2015
- Maître d’ouvrage
- Fédération Wallonie-Bruxelles
- Budget total
- 4.300.000 €
- Surface batie
- 1.900 m2